A la différence d’une simple calculatrice qui est la version très accomplie du boulier compteur, la calculatrice scientifique possède diverses possibilités d’applications scientifiques telles que les fonctions trigonométriques, le calcul de logarithmes et le tracé de graphiques. Voici quelques astuces pour bien choisir sa calculatrice scientifique.
La calculatrice scientifique pour quel niveau ?
D’emblée, il faut bien distinguer une calculatrice scientifique d’une calculatrice programmable. Cette dernière est déjà de la famille des ordinateurs du fait de sa capacité à recevoir des algorithmes élaborés.
Pour bien choisir sa calculatrice scientifique, il faut délimiter le cadre d’utilisation de la machine. Il va sans dire qu’une machine du niveau de la 3e ne correspond plus aux besoins d’un élève de la terminale et encore moins aux professionnels de la finance. Doter le collégien d’une calculatrice scientifique censée lui servir pour toutes les années à venir n’est pas non plus la bonne solution, car trop de fonctionnalités resteront en rade alors que l’investissement est démesuré.
Les grandes marques de calculatrice scientifique
Hewlett-Packard a été la première entreprise à commercialiser une calculatrice scientifique, la HP-35, en 1972. A l’époque, elle était la seule calculatrice commercialisée traitant des fonctions trigonométriques et exponentielles. La petite lucarne pouvait déjà afficher une mantisse à 10 chiffres plus son signe et un point décimal et un exposant à deux chiffres plus son signe.
Casio est une autre grande marque et dans la lignée de la HP-35 de Hewlett-Packard, l’entreprise japonaise lance la première calculatrice scientifique de poche, la FX-1, suivie des années plus tard de la première calculatrice graphique, la FX-7000G.
Texas Instruments, société américaine tout comme Hewlett-Packard, occupe, elle aussi, une part conséquente du marché des calculatrices scientifiques aujourd’hui. Dans les années 1980, la commercialisation de la TI-99/4A soutient la concurrence dans la 2e révolution industrielle en cours.
A l’attention des étudiants du niveau lycée et du niveau supérieur, ma-calculatrice-scientifique.fr préconise la TI-NSPIRE CX CAS de Texas Instruments, entre autres. Cette machine assure les fonctions de dérivées, d’intégrales, de gauss, de matrice et de courbes 3D auxquelles on peut ajouter les formules de physique ou de chimie tout en étant munie de la fonction « mode examen ». Il existe bien d’autres modèles sur le site, aidant tout un chacun à bien choisir sa calculatrice scientifique.
La hiérarchie des fonctionnalités des calculatrices scientifiques
Comme de juste, le lycéen a besoin d’une calculatrice aux performances bien plus étendues que celle du collégien, car il a besoin d’une calculatrice qui peut afficher des représentations graphiques de fonctions mathématiques ou scientifiques.
L’étudiant du supérieur, quant à lui, manipule les fonctions mathématiques et scientifiques. De fait, la calculatrice scientifique qui peut répondre à ses attentes doit pouvoir assurer des fonctions financières, le développement d’expressions, l’expression littérale de dérivées et de primitives, etc.
Il va sans dire que dans le niveau professionnel, les opérations attendues de la calculatrice scientifique sont autrement plus complexes et munies de davantage d’options. Ce sont surtout les professionnels de la finance qui l’utilisent et le prix est évidemment hors de portée de la bourse d’un étudiant.
Calculatrice et réglementation en vigueur
A partir de l’année 2018, seules les calculatrices scientifiques munies de la fonction « mode examen » peuvent être utilisées lors des épreuves comptant pour la qualification des candidats à des concours ou des examens. Cette fonction empêche au candidat d’accéder aux données personnelles qui sont stockées dans la calculatrice.